Plus claires, lisibles et contrastées, les nouvelles cartographies du réseau TCL sont déployées depuis fin 2019. C’est l’aboutissement d’un travail de deux ans qui a permis de moderniser l’ensemble de la gamme des supports d’information voyageurs aux arrêts.
Les plans sont désormais parfaitement homogènes avec la signalétique du réseau mais aussi avec les plans numériques. Une petite révolution voulue par le SYTRAL et expliquée par deux intervenants du projet qui détaillent aussi les nouveautés : introduction de mentions en anglais et de pictos pour les monuments emblématiques, mais aussi des plans à l’échelle des communes.. Une évolution très appréciable pour les clients réguliers ou occasionnels pour qui ces supports sont souvent le premier contact avec le réseau.
Tout Vénissieux Et le sud de lyon c’est marquer la borelle correspondance T2 au lieu de T4 j’espère il vont remplacer toutes les affiches car mes amis ce sont tromper.
C’est un effort notable; cependant cela serait mieux si les plans étaient positionnés correctement. Il y trop souvent inversion des plans notamment par rapport aux voies de circulation des tramways.
Il n’y a plus la liste des rues, quasi impossible de trouver une adresse maintenant…
Des noms de rues ne sont plus visibles etc…
Merci TCL !
Ce n’est absolument pas un progrès. Si on se concentre sur Lyon et Villeurbanne, la carte n’a pas vraiment changé et autour ce n’est plus du tout efficace.
Prenons le cas de Bron. Alors que Lyon et Villeurbanne affichent une carte d’une superficie de 62 km², celle de Bron affiche 10 km². On sait quels sont les terminus des lignes qui traversent la commune mais impossible de savoir s’ils font des correspondances, à quel arrêt, avec quelle ligne, quelle direction prend la ligne en question. Une personne à l’arrêt de bus peut se déplacer dans la commune mais pas au delà.
Prenons le cas de Charbonnière les Bains. Alors que Lyon et Villeurbanne affichent une carte d’une superficie de 62 km², Charbonnière affiche 4 km². La carte présente exactement 6 lignes avec 9 arrêts positionnés. On sait que les lignes atteignent Lyon à Gorge de Loup ou à Valmy mais Ecully et Tassin et leurs 12 correspondances n’existent pas.
Le trajet en sens inverse n’est guère mieux. Si on se situe aux portes de Lyon et Villeurbanne, on voit apparaître une carte de l’agglomération. On voit que les lignes sortent de la ville, on sait dans quelles communes elles vont mais impossible de localiser un arrêt ou une correspondance. Sauf que si on se rends à Chaponost, l’arrêt Pressin de la ligne 11 est à 2 kilomètres de l’arrêt Chaponost les Vergers de la ligne 12 avec un dénivelé de 100m entre les deux. Si on souhaite se rendre à l’Aqueduc du Gier, il ne suffit donc pas de prendre une ligne qui dessert Chaponost, il faut prendre la bonne et il faut savoir à quel arrêt descendre car si la distance entre deux arrêts est en moyenne de 450m, elle peut également être plus importante (2kms entre La Madone et le Bouleau)
A l’inverse, si un site est « desservi » par plusieurs lignes, ce n’est plus du tout évident. Une personne à Gorge de Loup souhaitant se rendre un dimanche à l’arrêt Baraillon et qui aurait raté le bus 98 ne saura pas qu’elle peut emprunter la ligne 72 puisque aucune échelle ne permet de déterminer que l’arrêt Tassin Deperet est à seulement 700m. C’est bien dommage car avec une fréquence de 70 minutes pour la 72 et 60 minutes pour la 98, les 8 minutes de marche sont vites rentabilisées sur le temps d’attente.
Le problème de cette nouvelle approche cartographique c’est précisément ce qu’explique Amandine Gallice de Cartagène : les modes d’information sont complémentaires. Sauf que le dommage collatéral de cette approche c’est la personne qui n’a pas internet ou qui a des difficultés à s’en servir. On améliore certes l’accessibilité des personnes en situation de handicap mais la fracture numérique n’est pas prise en compte.
Et c’est sans parler du fait qu’avoir internet ne règle absolument rien puisque ni le site internet ni l’application ne présentent le tracé des lignes sur la carte interactive. Pour obtenir une carte complète, il convient d’aller dans « A propos -> Le réseau TCL » et descendre tout en bas de la page pour trouver un petit lien presque invisible. Et si à la limite on s’obstine à utiliser malgré tout la cartographie interactive, il convient de bien connaître les spécificités du réseau car on pourrait ne pas comprendre pourquoi la ligne 72 qui dessert le Lycée Blaise Pascal ne le dessert en réalité pas. On ne pourrait pas non plus comprendre pourquoi l’arrêt Clos des Cèdres desservi par la ligne 90 ne l’est pas. En réalité, ces arrêts sont desservis par la ligne nocturne 98/72 ou par la ligne nocturne 46/90. Mais pour la cartographie interactive, jour ou nuit, c’est du pareil au même.
En réalité, à comprendre cette approche de l’information voyageur, le seul dispositif qui compte c’est la recherche d’itinéraire sauf qu’en cas de panne d’une borne Visulys, les voyageurs se tournent vers le papier. En cas de panne de la recherche d’itinéraire, quelle solution se présentera aux voyageurs pour trouver leur trajet ?
Deux ans de travail pour rendre la carto complètement illisible, bravo !
Impossible de se repérer sur le plan d’agglomération, de suivre le tracé des lignes sur le plan Lyon-Villeurbanne, les plans par commune sont inutiles en comparaison avec les anciens plans par secteur (c’est bien beau de voir ou passe le bus sur une commune, mais si c’est pour ne pas savoir ou il va ensuite…)
Sans compter le fait que les plans sont truffés d’erreurs (même T6 n’a pas été placé correctement au niveau de la station « Petite Guille »).
Seul avantage de ce projet : il semblerait que la charte graphique issue d’Atoubus ait enfin été mise en place sur tout le réseau. 8 ans après la mise en place de ce projet, il était temps ! Cela dit il aurait été plus intelligent de faire correspondre la charte graphique aux plans, et non l’inverse.
Le principe d’une couleur par centre d’échanges était très bien, avec l’épaisseur des traits variant selon le type de ligne. Cela permettait également de différencier les lignes complémentaires importantes et secondaires. Il serait très pertinent de revenir en arrière sur ces plans, de corriger les nombreuses erreurs qu’ils contiennent, de remettre en place les couleurs ainsi que les plans par secteur et pas par commune.
On encourage les usagers des TCL à laisser leur voiture dans les parkings rapprochés pour prendre les transports en commun. Mais avant de partir de chez soi, il serait important de connaitre le niveau d’occupation des Pr sur l’application TCL.. Or, on ne trouve l’information que devant le parking quand il est complet. On n’a plus qu’à rentrer dans Lyon avec sa voiture et à laisser tomber les transports en commun.
Quand pourrez-vous remonter le taux d’occupation des parkings sur Internet en temps réel ?
J’ai tout le mal du monde à repérer en un coup d’oeil l’itinéraire d’une ligne de bus maintenant qu’elles sont toutes de la même couleur… Autant pour le tram, c’est justifié, vu la renommée des lignes en tant que lignes fortes, autant pour les bus, cela n’aide vraiment pas à gagner du temps. Quand à l’aspect schématique du plan agglomération, je regarde le plan et je n’ai aucune idée de l’emplacement exact de l’endroit que je vois. L’intérêt de ce plan est donc quasi nul.