Le président du SYTRAL, Bruno BERNARD, a présenté le 8 novembre les premiers bus électriques qui fonctionnent exclusivement sur batterie.
La ligne majeure C16, reliant Villeurbanne à Vénissieux, est la première à accueillir ces nouveaux véhicules, commercialisés par IVECO France, dès le 22 novembre. Grâce à une autonomie de plus de 185 km, ces bus seront largement en capacité d’assurer leurs rotations quotidiennes sans rechargement intermédiaire.
« Avec l’arrivée de ces 13 nouveaux véhicules nous aurons atteint notre objectif de mettre en circulation d’ici la fin de l’année, une centaine de véhicules électriques et GNV », précise Bruno Bernard.
Pour accueillir ces nouveaux bus, le SYTRAL a aménagé le premier poste de transformation d’énergie au dépôt bus TCL des Pins. Ce nouvel équipement, dont le budget s’élève à près d’1M€, assure la recharge des bus en électricité grâce à 11 chargeurs.
Bonjour,
Il n’y a pas de son sur la seconde vidéo
GG
Je pense que les bus électriques peuvent être une bonne chose, à une seule condition, mais elle est de taille: que l’on puisse traiter les déchets engendrés par les batteries une fois qu’elles seront hors d’usage. Questions: cela est il réalisable et si c’est le cas quelles sont les entreprises qui le font et à quel coût? Ne vaut il pas mieux un bon vieux trolleybus pour remplacer les bus thermiques, même si cela coûte plus cher initialement?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Sacré Rabelais, cela ne date pas d’aujourd’hui.
A t-on penser aux déchets des centrales nucléaires à leur construction, et si tel a été le cas a t-on créé des entreprises pour le faire? Notre prix Nobel de physique 2018 Gérard Mourou laisse entrevoir enfin, seulement à notre époque, une possibilité, mais dans combien de temps et à quel prix?
Le coût de bifilaires en terme de dépense carbone -fabrication, installation- on peut le calculer, et celui des batteries aussi, mais il ne faut pas oublier que celles-ci vont engendrer une facture beaucoup plus salée pour leur recyclage sans savoir si cela est possible.
Méfions nous des phénomènes de mode, ne copions pas ce qui n’est pas bon, sous prétexte illusoire d’écologie. Croyez le, étudions les problèmes et donc les solutions à fond. Soyons calmes et réfléchis avant d’agir, ne pensons pas qu’à ce qui est dans l’air du temps.
Pour exemple les lobbys automobiles et pétroliers, avec la connivence des politiques du moment, ont déjà une fois tué le tramway, en France, Grande Bretagne et aux Etats Unis. . Comme aurait pu le dire Talleyrand « ce n’était pas une erreur, mais une faute ».
Bruno VERGIER pseudo Nougat