le SYTRAL a mis en place, avec l’appui technique de Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes (l’observatoire régional agréé pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air), un nouvel outil de mesure de la qualité de l’air dans le métro.
Une station de mesure analyse en continu la concentration en particules fines à la station Saxe-Gambetta. Celles-ci sont essentiellement produites par le freinage des rames.
Une première analyse des données a été réalisée par Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes durant ces 9 mois de surveillance.
La qualité de l’air dans le métro lyonnais est globalement satisfaisante. S’il n’existe pas de seuil réglementaire officiel concernant la qualité de l’air dans le métro, des valeurs guides en PM10 dans les enceintes ferroviaires souterraines ont été définies par le Conseil Supérieur d’Hygiène Public de France (CSHPF). Pour un trajet d’une durée de 30 minutes à 1h, la valeur guide est de 372 μg/m3.
Les données mesurées à la station Saxe-Gambetta relèvent une valeur de 124 μg/m3 pour une durée de trajet équivalente, permettant d’affirmer que les usagers du réseau TCL sont relativement peu exposés dans le cadre de leurs trajets quotidiens.
L’ANSES3 stipule par ailleurs que la pollution de l’air subie par les automobilistes apparaît plus préoccupante pour la santé que la pollution de l’air des réseaux souterrains compte tenu des concentrations élevées au sein du trafic routier pour plusieurs polluants.
Le SYTRAL permet désormais la consultation en temps réel de ces données. Pour réduire l’émission des particules fines, une stratégie est déployée avec plusieurs dispositifs complémentaires : réduction à la source, nettoyage des stations, absorption des particules fines en stations par filtrage de l’air et ventilation des stations…
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