A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le président de la Métropole de Lyon et du SYTRAL, Bruno Bernard, a lancé le 8 mars les premières marches exploratoires à l’échelle d’un quartier. Le SYTRAL a souhaité « donner une nouvelle dimension à ce dispositif innovant afin d’accompagner la Ville et la Métropole dans leurs actions pour renforcer la sécurité et la mixité de la place Gabriel Péri. Il ne s’agit plus d’explorer seulement une ligne mais tous les transports et l’espace public du quartier de la Guillotière », annonce Bruno Bernard.
Accompagnée d’experts de la mobilité et en partenariat avec les mairies des 3ème et 7ème arrondissements, une équipe de 10 ambassadrices volontaires a parcouru ainsi les rues qui mènent aux arrêts du C9 et du C12 et aux stations de la Guillotière mais aussi de Saint-André et Liberté sur la ligne de tramway T1.
A l’occasion du 8 mars, les ambassadrices se sont par ailleurs mobilisées en allant à la rencontre des usagers (à Bellecour puis Guillotière) afin de les sensibiliser et leur remettre un guide pratique élaboré par le SYTRAL, qui donne les clés à toutes et tous face au harcèlement sexiste.
Le SYTRAL a relancé également la campagne de communication contre le harcèlement sexiste dans les transports en commun, signée par l’illustratrice et militante féministe lyonnaise Diglee sur l’ensemble des réseaux et services : TCL, Cars du Rhône, Libellule et Rhonexpress.
En complément de ces actions, une rame aux couleurs de la campagne de sensibilisation de la Métropole de Lyon circule sur la ligne de tramway T1.
Bien sûr qu’il faut prôner les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes, c’est une évolution complètement normale, mais le machisme ne disparait pas aussi facilement, surtout qu’en ce domaine même si il y a encore beaucoup à faire dans notre société. Il est encore jugé par beaucoup d’individus une femme qui a eu plusieurs aventures comme une « putain », alors qu’un homme dans le même cas sera vu que comme un « coureur », personnellement en matière sexuelle la liberté est de mise et le jugement doit être proscrit. Notre civilisation depuis les Lumières, a quand même pris de l’avance sur d’autres, trop dépendantes de culture et religion ancestrale inadaptées à l’évolution éthique de notre société, et les savoirs de l’école de la république dans ce cas ne sont pas forcément relayés à la maison, ce qui à terme peut créer parfois, au mieux une sorte de schizophrénie chez l’enfant, au pire puisque la plupart du temps l’enfant prend pour argent comptant tout ce qui lui vient de ses parents (jusqu’à un certain âge on peut l’espérer), un déni ou une méfiance, vis à vis de la république et de ses valeurs. Dans ce cas l’apprentissage des valeurs républicaines doit se faire dans tous les azimuts et pour toutes les générations.