3 questions à Christophe Rocher

Vous étiez principalement responsable du réseau Cars du Rhône au conseil général et vous avez intégré le SYTRAL au 1^er janvier 2015 : quelles sont les perspectives avec ce changement institutionnel ?

Tout d’abord une meilleure coordination des réseaux et notamment pour les communes dites péri-urbaines et dont les flux de déplacement sont orientées vers la Métropole. Par exemple une ligne cars du Rhône qui dessert Lyon ne peut être utilisée par des clients du réseau TCL qui les voient pourtant passer devant chez eux. Ce travail de coordination concerne également la desserte de certains établissements scolaires aujourd’hui desservis par les deux réseaux.

Nous travaillons également à l’harmonisation des gammes tarifaires. Par exemple il est nécessaire qu’un jeune réponde aux mêmes critères quel que soit le réseau utilisé ou que les taux de réduction, pour les familles nombreuses, soient harmonisés.

Le réseau cars du Rhône est exploité par 5 délégataires : avantages et inconvénients ?

Ce qui est classique dans les transports interurbains c’est le recours à un contrat par ligne ou par desserte d’établissement scolaire. La situation actuelle a été contractualisée en 2012 – 2013 et offre l’avantage d’avoir un nombre réduit de délégataires, avec un contrat par bassin de vie. Par rapport au réseau TCL, exploité par un délégataire unique, cela impose d’avoir une démarche homogène qui est appliquée aux différents interlocuteurs.

Quels sont les changements envisagés ?

L’organisation du réseau Cars du Rhône est récente, 18 mois environ, et il est opportun aujourd’hui d’examiner les pistes d’optimisation. Le SYTRAL s’inscrit dans la continuité des pratiques et règles déjà établies. Les caractéristiques du réseau sont maintenues et notamment pour la desserte des établissements scolaires. Côté pratique, les modalités d’abonnements sont inchangées.